09 77 40 24 24

Pourquoi certaines personnes refusent-elles de reconnaître leurs torts ?

Difficile de gérer les personnes qui refusent de reconnaître leurs torts !

Nous avons tous déjà rencontré des personnes qui, même face à l’évidence, refusent d’admettre qu’elles se trompent.

Cette attitude nous déstabilise, nous énerve, voire nous blesse encore plus, lorsqu’elle survient dans des relations proches. Mais pourquoi est-il si difficile pour certains de reconnaître leurs erreurs ? Comment réagir pour ne pas s’épuiser face à cette forme de mauvaise foi ?

L’ego, un bouclier fragile

comment gérer un client de mauvais foi

Tout d’abord, reconnaître ses torts, c’est accepter de mettre son ego de côté ! Pour beaucoup, cela représente une mise à nu inconfortable. L’idée d’avoir eu tort peut être vécue comme une dévalorisation, une atteinte à l’image que l’on veut donner aux autres et à soi-même. Derrière ce refus, il y a souvent une peur : d’être jugé, de perdre la face, de voir son estime de soi s’effondrer.

Les biais cognitifs qui brouillent la réalité

Notre cerveau n’est pas un juge impartial. Il aime la cohérence et rejette ce qui l’a contredit. Ainsi, lorsqu’on est confronté à des preuves contraires à notre opinion, une dissonance cognitive apparaît : un malaise intérieur qui pousse certains à nier l’évidence pour ne pas se sentir en contradiction avec eux-mêmes. Ce mécanisme est inconscient et explique pourquoi certains persistent à défendre une position intenable, même devant des faits clairs.

L’évitement des conséquences

Admettre une erreur n’est pas seulement une question d’orgueil, c’est aussi accepter les conséquences qui vont avec. Dire « tu as raison, je me suis trompé » peut impliquer de présenter des excuses, de réparer un tort ou d’assumer un échec. Pour certains, cette perspective est trop lourde à porter. Le déni devient alors une stratégie de protection pour éviter un inconfort émotionnel ou relationnel plus grand.

Quand la mauvaise foi devient un mode de défense

Il est important de comprendre que la mauvaise foi n’est pas toujours un signe de malveillance. Elle peut être un mécanisme de défense inconscient. En refusant d’admettre ses torts, la personne tente avant tout de se protéger. Derrière son entêtement, il y a souvent une insécurité profonde, une peur du rejet ou une difficulté à gérer la vulnérabilité.

Comment réagir sans s’épuiser ?

Face à une personne de mauvaise foi, la tentation est grande de vouloir la convaincre à tout prix. Mais insister ne fait souvent que renforcer sa résistance. Une autre approche consiste à rester calme, à présenter les faits sans jugement, et surtout à ne pas transformer l’échange en bataille d’ego. Parfois, accepter que l’autre ne reconnaisse pas ses torts, c’est aussi se protéger soi-même.

Une technique utilisée par ds négociateurs professionnels, c’est la question paradoxale. Il s’agit d’une question qui place l’interlocuteur face à une contradiction apparente, l’obligeant à sortir de sa logique habituelle pour réfléchir autrement. Ne cherchez pas le bars de fer. (même si vous en mourez d’envie). Cela nuirait à l’échange. Aussi il est important de toujours laisser une porte de sortie à votre interlocuteur.

L’essentiel est de garder sa sérénité et de ne pas se laisser aspirer par le conflit.

Accepter nos propres limites

Enfin, rappelons-nous que nous aussi, il peut nous arriver de résister à l’idée d’avoir tort. Reconnaître cela aide à aborder ces situations avec plus d’empathie et moins d’amertume. On ne peut pas changer la réaction de l’autre, mais on peut choisir la nôtre. Et c’est souvent dans cette posture que réside la véritable liberté intérieure.

La prise de conscience par les questions paradoxales

La prise de conscience par les questions paradoxales

Les questions paradoxales en coaching : provoquer des prises de conscience Dans un processus de coaching, le rôle du coach n’est pas d’apporter des solutions toutes faites, mais d’aider son client à explorer ses propres contradictions, croyances et zones d’ombre....

lire plus
Mieux se connaître pour mieux vendre

Mieux se connaître pour mieux vendre

Mieux se connaître pour mieux vendre : la clé des relations authentiques Dans un acte de vente, le vendeur doit chercher à mieux comprendre ces clients et prospects: leurs besoins, leurs motivations, leurs freins. Aussi, il y a un pré requis si on souhaite devenir un...

lire plus
Le silence : malaise ou puissance cachée ?

Le silence : malaise ou puissance cachée ?

La peur du silence En formation, j'observe très souvent que le silence met les gens mal à l’aise. Peut-être en faites-vous partie ? Ce moment de vide sonore peut vite devenir source de gêne. On se surprend alors à vouloir le combler, parfois même sans s’en rendre...

lire plus

Recevez conseils et informations en exclusivité !

Inscrivez-vous à notre newsletter !

Merci, vous êtes bien inscrit !